Salamandre : une unité pour produire du gaz de synthèse renouvelable et bas-carbone par pyrogazéification à partir de déchets non-recyclables

* Chiffres estimatifs

Un partenariat avec CMA CGM
pour décarboner le transport maritime

Le gaz obtenu a les mêmes propriétés que le gaz naturel. Il sera injecté dans le réseau GRTgaz et servira à approvisionner les navires de CMA CGM via un terminal méthanier grâce à des garanties d’origine de ce gaz vert.

• CMA CGM, co-actionnaire et partenaire du projet, sera l’acheteur de toute la production de Salamandre.
• Le biométhane et gaz bas-carbone offre une alternative sérieuse aux carburants pétroliers et au GNL fossile, aujourd’hui principales sources d’énergie pour le transport maritime.
• Salamandre est la première concrétisation d’un partenariat signé en 2021 avec CMA CGM visant la production de 200 000 tonnes de gaz renouvelables par an d’ici 2030.
• La production de ce gaz renouvelable et bas-carbone participe à l’atteinte des objectifs européens de réduction de 80 % de l’intensité carbone du secteur entre 2020 et 2050 et de l’objectif Net Zéro Carbone de CMA CGM pour 2050.

Synergies avec le projet KerEAUzen
et les autres industries de la ZIP

Salamandre s’inscrit dans une boucle d’économie industrielle circulaire locale permettant de valoriser les coproduits de son activité.

• La chaleur dégagée par le procédé pourra être utilisée par les industriels de la ZIP leur faisant bénéficier d’une énergie de source renouvelable.
• France KerEAUzen, autre projet phare d’ENGIE sur le site du Grand Canal, pourra recycler le CO2 coproduit par Salamandre et d’autres industriels dans son propre procédé.

France KerEAUZen est une unité de production d’e-kérosène, un carburant de synthèse à très faible teneur en carbone. Il pourra produire jusqu’à 70 000 tonnes par an de ce carburant à partir de CO2 et d’hydrogène renouvelable. Elle devrait être mise en service en 2028.

Un cadre stratégique partagé pour la transition énergétique

Avec Salamandre, ENGIE s’engage pleinement pour un futur durable, en adéquation avec sa raison d’être et les politiques françaises et européennes de neutralité carbone, de réduction des énergies fossiles et de promotion de l’économie circulaire.

• Le Pacte Vert pour l’Europe : il vise à rendre l’UE climatiquement neutre en 2050 et à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50% par rapport à celles de 1990 à horizon 2030. Il inclut la production de 35 milliards de mètres cubes de biométhane chaque année à partir de 2030. En savoir plus.
• La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) : la feuille de route de la France relative à la lutte contre le changement climatique. Elle donne des orientations dans tous les secteurs d’activités pour une économie bas-carbone, circulaire et durable et fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre pour 2050. Elle comprend également un objectif de 20% de gaz vert dans le réseau à horizon 2030. En savoir plus.
• La loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) : elle vise en particulier à réduire la part du fossile dans la consommation énergétique. En savoir plus.
• La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) : son objectif est la valorisation énergétique de 70% des déchets ne pouvant être recyclés d’ici 2025. En savoir plus.
• Le potentiel du méthane de synthèse : l’ADEME prévoit dans son rapport Transitions 2050 à entre 28 et 87 TWh la production de méthane de synthèse en 2050, en partie grâce à la pyrogazéification. Les opérateurs et producteurs de gaz prévoient, eux, au moins 90 TWh pour la seule pyrogazéification. En savoir plus.

Dans ce contexte et pour développer le potentiel du gaz de synthèse comme énergie du futur, ENGIE prévoit :

• d’investir 2,5 milliards d’euros dans les réseaux de gaz vert d’ici 2030 ;
• d’investir 3 milliards d’euros dans la production de gaz renouvelables d’ici 2030 ;
• d’amener à 50 TWh la capacité de production annuelle du biométhane en France et en 2030 ;
• d’atteindre 100% de gaz décarboné dans les réseaux d’ici 2050.