L’Implantation

Une implantation sur la zone industrialo-portuaire du Havre

  • La parcelle d’implantation se situe à l’extrémité nord-est de la ZIP, sur le site du Grand Canal du Havre de HAROPA PORT occupé aujourd’hui par une ancienne cimenterie Lafarge.
  • Salamandre occupera 5 hectares sur les 24 composant la parcelle.
  • La parcelle est une zone urbaine à dominante industrielle couverte par le PLU de Saint-Vigor-d’Ymonville.

Le terrain attribué à Salamandre comprendra 8 zones :

  • une entrée de site ;
  • une zone dédiée aux intrants (CSR et bois-déchets de type B) ;
  • une zone vie ;
  • une zone dédiée aux utilités et à la maintenance ;
  • une zone dédiée au procédé de gazéification ;
  • une zone dédiée au procédé de méthanation ;
  • une zone dédiée aux extrants.

Les bénéfices socio-économiques du projet

  • 50 emplois directs sur le site.
  • 150 emplois indirects par la stimulation de l’économie locale.
  • 750 emplois mobilisés en phase de construction.
  • Une technologie adaptée aux ressources locales pour s’inscrire au plus près du territoire.

L’inscription du projet dans le territoire

Une implantation labelisée : ENGIE a développé pour ses projets de production d’électricité renouvelable le label TED « Transition Énergétique Durable », en association avec un expert indépendant et reconnu, Bureau Veritas. Ce label a vocation à montrer, en toute transparence, que les projets menés par ENGIE sont à la fois rigoureux et durables.

Depuis juin 2022, chaque projet français d’ENGIE lié aux énergies renouvelables est audité par les experts indépendants de Bureau Veritas. Salamandre sera également labellisé TED : les critères de ce label sont actuellement en cours d’adaptation avec l’aide de Bureau Veritas pour correspondre au plus près à la réalité du projet.

Un site d’usage industriel : le site « Grand Canal du Havre » abrite l’ancienne cimenterie Larfarge en démantèlement depuis février 2022.  Il s’agit donc d’un terrain déjà fortement artificialisé, relié aux différents réseaux (eau, gaz, électricité, télécommunications, etc.) et en périphérie de la zone portuaire industrielle du Havre, ce qui en limite fortement le besoin de viabilisation et donc l’impact environnemental. Les premiers riverains seront éloignés de plus de 2 km du site et ses seuls voisins seront d’autres industriels de la ZIP.

La limitation des nuisances

La démarche de sécurité et d’excellence opérationnelle d’ENGIE : le risque industriel sur ce type d’infrastructure est limité. Elle n’est pas classée SEVESO.

La sécurité des infrastructures est méticuleusement examinée dès les premières phases du projet afin d’assurer d’emblée une conception sûre. Ces aspects sont traités depuis l’étude de faisabilité jusqu’au démantèlement de l’installation afin d’atteindre les objectifs de zéro accident, de non-conséquence sur les personnes (employés comme riverains), d’absence d’impacts environnementaux et de dommages sur les installations.

Si ENGIE s’assure que ses infrastructures sont le plus fiable possible, le risque zéro n’existe pas. Pour garantir une réponse rapide en cas de défaillance, des capteurs seront installés afin de détecter immédiatement toute fuite de gaz, permettre un arrêt urgent de l’unité de production et réparer tout problème structurel le plus rapidement possible.

La faune et flore : la forte artificialisation limite les impacts faune-flore. Deux zones humides sont identifiées, au nord et au sud de la parcelle. Une étude environnementale est en cours de réalisation par un bureau d’études pour mieux en appréhender la sensibilité. Elle devrait être achevée en 2023. ENGIE appliquera la démarche Éviter, Réduire, Compenser (ERC) conformément au code de l’Environnement.

Les rejets atmosphériques : l’intégralité du CO2 produit est captée et pourra être réutilisée par le projet France KerEAUzen d’ENGIE, présent sur la même parcelle.

L’activité classe Salamandre dans la catégorie des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE – rubrique 2771). Les rejets doivent donc se limiter aux Valeurs-Limites d’Émissions (VLE) réglementaires, qui sont très strictes. Un traitement des fumées permettra de minimiser au maximum les effluents et garantir le respect de ces seuils.

Les déchets : après traitement, l’installation produira des cendres à hauteur de 5 % de la masse d’intrants utilisée. Ces dernières, ainsi quels polluants qui seront récupérés après traitement, comme les goudrons, le soufre ou encore le chlore, seront traités par des filières spécialisées matures.

La gestion de l’eau : Une station d’épuration des eaux usées sera implantée sur le site afin de garantir que les eaux utilisées peuvent être remises dans le canal dans le respect des normes environnementales de température ou encore d’acidité.

Le bruit : Certaines parties du procédé, comme la compression du gaz, peuvent avoir un impact sonore et feront l’objet d’une isolation phonique spécifique. La disposition des installations prévue à l’heure actuelle limite également l’impact sonore et positionnant la zone de production en retrait de l’espace public.

Les odeurs : les déchets utilisés comme intrants pour la production ne génèrent pas d’impact olfactif puisqu’il s’agit de matières sèches dont le stockage se fera en silos fermés.

Le trafic routier : l’acheminement des intrants devrait, d’après les premières estimations, mobiliser un maximum d’une vingtaine de camions par jour.